-Un marché chamboulé par Paris 2024: les annonceurs et agences étant parties prenantes de l’organisation et/ ou la promotion des JO tendent (logiquement) à se concentrer sur cet évènement. Les compétitions évènementielles sont pour ainsi dire mises à l’arrêt et ne reprendront probablement qu’à la fin des jeux paralympiques ; les bandes passantes agences étant actuellement saturées. On note également que les compétitions à venir se concentrent déjà sur l’après JO, marquant un tournant dans la communication des marques de manière pérenne.
Il y aura une 2ème rentrée des marques en milieu d’année 2024 !
- Un marché qui se tend : Face à un marché marqué par de nombreux rebonds, les annonceurs adoptent deux stratégies. Certains tendent à consolider leur relation agence considérée comme un partenaire sûr, capable de les aider à faire face aux nombreuses évolutions à venir. L’autre groupe choisit de mettre en compétition son agence afin de trouver un partenaire capable d’optimiser les coûts tout en proposant une création d’assets plus large. Cette seconde catégorie cherche de la nouveauté et à être challengés, souvent dans des budgets plus contraints mais avec toujours autant d’exigence.
-L‘lA dans les compétitions : afin de répondre aux contraintes budgétaires des annonceurs ainsi que pour gagner du temps (notamment pendant les compétitions) on voit une généralisation de l’utilisation de la GEN AI dans les compétitions. Cette utilisation a une incidence sur les propositions financières des agences et interroge le traditionnel mode de calcul en « temps passé ». De nouveaux sujets s’invitent lors des négociations : qui doit (co)financer les investissements nécessaires en IA ? Comment tenir compte du gain de temps sans dégrader les honoraires ? Comment anticiper les profils de poste nécessaires alors que les besoins évoluent si rapidement ?
Ce sujet est d’autant plus présent dans les compétitions directement liées à la production de contenus à échelle mondiale.
- L’agilité, une demande de plus en plus présente chez les annonceurs : les annonceurs cherchent plus qu’une agence, un partenaire capable de s’adapter en fonction des besoins et des évolutions d’un marché particulièrement incertain. Les agences doivent donc se renouveler et être capables de proposer des équipes et des méthodologies agiles face à un marché difficilement prévisible et particulièrement mouvementé à venir.
- Des compétitions portées sur la notoriété : c’est une tendance qui ne cesse de se confirmer depuis le dernier semestre 2023. Les annonceurs cherchent à faire évoluer leur notoriété, via les RP et les médias. Les marques veulent des partenaires capables de mettre en place des stratégies fines et tactiques dans un espace publicitaire particulièrement encombré, notamment pendant la période des JO. La bataille de l‘attention est donc bien toujours présente.